'' S y s t è m e ''
W A L L O N I E
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Des Collines de Charbon
Lui donnent son Nom…
La Sambre connait son Histoire
On l’appelle le ’’Pays Noir’’…
Et l’Homme de la Rue
S’y est ruiné la Santé…
Les Mines l’ont abattu
La Poussière l’a achevé…
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La Wallonie
c’est aussi mon Pays
La Wallonie
c’est là qu’est ma Maison
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De Liège à Charleroi,
De Mons à Montignies,…
La Fumée par-dessus les Toits
Est devenue l’Air du Pays…
Les Rues ne sont pas très propres
Et la Bière coule à flot…
Les Vacances à Saint-Trop’
Puis on retournera au Boulot…
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Les Tours toutes grises
Les Murs aux Graffitis…
Symbôles d’une Terre Promise
Où le Travail mange la Vie…
Les Constructions modernes
Sont comme celles d’Amérique…
On a oublié les Fermes
On a conservé les Briques…
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Et dans les Industries
La Crise bat son plein…
On a entouré de Grilles
La ‘’Rose’’ que tu portais au Poing…
J’adresserai une Prière
à Saint Prolétariat…
pour qu’il change de Carrière
et devienne Chanteur d’Opéra...
Les Enfants du Vodka-Cola
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Du haut de ton H.L.M
Contemple ta piste de ''Skate''
Que t’imposent les Médias et les Journaux…
Vautré dans ton Système
Dans les Dancings bourrés de Minettes
Tu frémis avec les Requins infernaux…
Des Badges sur les Fesses,
Des Clous sur ton Jean’s de cuir
La ‘’Travoltite’’ aigüe te rend idiot…
Ta vie est en détresse
Et tu ne peux même plus réagir
Tes Cheveux laqués secs couvrent ton Cerveau….
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Les petits enfants de ''Karl Marx''
Les petits enfants des Gratte-Ciel
Les petits enfants du Vodka-Cola...
Les petits enfants ''Multiraces''
Les petits enfants d' R.T.L
Les petits enfants du Coca-Cola...
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Tu as sur ta Jeunesse
les marques d’un visage déprimé
A force de Parents d'une autre Epoque...
Moto que tu caresses
Symbole de Chaînes réinventées
Des Cheveux longs qui couchent avec le Rock…
Tu cherches à t'échapper
au travers de tes vielles Fringues
à retrouver un Passé tout récent…
Tu es complètement ’’speedé’’
devoir mener une Vie dingue
L'habitude récupère tes Sentiments…
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Les Maqueraux-biotiques
Les Phallocrates au rendez-vous
D'un "Systéme" politique de dégoût…
Le Fascisme règne en maître
Sur la Propriété privée
et, toi si tu veux être, faut te prostituer…
T’as envie de rien faire
Et tu patauges dans ta Boue
On n’ t'offre rien de mieux qu'une Prison…
Une Prison financière
Où l'on ne parle que de ''gros Sous
La Liberté s 'autogère comme la ‘’Raison’'...
Et je suis seul
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Je voudrais être moi-même
Oublier ce que je suis
disparaître dans mon âme...
Dépasser tous mes Poêmes
Arrêter les vielles Aiguilles
et ce Temps qui me réclame...
Je voudrais pleurer si fort
que les Bras qui me caressent
se transforment en Océans...
Respirer de tout mon Corps
comme un signal de détresse
qu'on me lancerait du Dedans...
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Mais je suis seul
Avec moi-même...
Je reste seul
Avec moi-même...
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Je voudrais crier si haut
que les Oiseaux dans le Ciel
me fabriquent une Légende...
Oublier l'Heure du Tombeau
perdre dans le mauvais Miel
mes Espoirs et mes Demandes...
Je voudrais connaître, un Guide
un Bâton, une Lumière
une Bouée de sauvetage...
Autour de moi, c'est le Vide
Aujourd'hui comme Hier
Je suis toujours à la même Page...
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Je voudrais tenir en Mains
Les matins des Jours nouveaux
où mon Crâne se fissure...
Enlacer dans mon Chagrin
les Frissons dessous ma Peau
qui me guérissent de mes Blessures...
Je voudrais tant partager
le Sentier si rocailleux
de mes Peines et mes lvresses...
Ttu serais le Laisser-passer
le premier Repas copieux
d'une Vie qui oppresse...
S T R E S S
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En arrivant de l'Autoroute
bordée de Villas douloureuses...
Où l'Argent pue la ''Dégoutte''
de mains paisibles et caleuses…
Mon coeur a surpris mes Angoisses
à la vision d’un triste Couloir…
où s'engouffrent toutes les races
aux confins d'un triste ''débauchoir''…
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J'ai bien trop peur de ma Ville
des Pavés et du Béton
au Rythme de Vie`débile
à l'Ombre des Grues et des Néons...
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Les Trottoirs jonchés de Poubelles
Symboles de Civilisation…
faisant la Guerre aux Décibels
aux Génies de la Création…
Les Affiches agressent mes Rèves
Les Mass-Médias me jettent des Sorts...
Les Foules veulent jouer à la Grève
sans pour autant changer le Décor…
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Costard-cravates sont de rigueur
quand les Finances deviennent un Jeu
Cheveux coupés, Complet-Tailleurs
Rendent ''s’honnêtes'' tous les Messieurs...
Bureaux, Sonnettes et Salles d'Attente
l’Administration te traque...
Papiers, Couloirs, Foules démentes
jusqu'au moment où tes Nerfs craquent...
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Les Espaces verts en Hypothèque
lancent un Défi aux Promoteurs…
Pour qui les Crayons d'Architectes
dessinent des Clapiers en Hauteur…
On écoute les p'tits Oiseaux
Scènes de ménage de tout l’ quartier…
On s"endort après les Infos
On vit au Rythme de la Télé….
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Le Goudron mélangé a la Gomme
a fait la nique au C02…
Le soir d un Vague Délirium
Est venu obscurcir mes Yeux…
Les Bruits martèlent mon Cerveau
la Nuit le Jour, le Jour la Nuit…
Trop peu de Calme et de Repos
Le STRESS a envahi ma Vie ....
Les Marginaux
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Ils ont dans le cœur
Le souvenir d’un chouette concert...
Où ''défoncés à mort''
Ils s’envoyaient en l’air…
Au fond de leurs Bagages
Un petit coin de notre Terre...
Où, comme lions en cage,
Ils subissent le Décor…
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Les Marginaux....
les Hors-Système
Les Manque-de-pot.....
Moi, je les aime
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Ils ont dans la tête
Un ''mât de Cocagne'' omniprésent...
Où glissent des Rêves insensés
Débris de leurs Fêtes…
Les Jean’s tout délavés
La Parka toujours sur le dos...
Symbôle de Liberté,
Leurs Cheveux longs en savent trop…
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Ils ont dans l’Esprit
L’Original d’un Testament...
Que leur a légué
Dans sa débacle, un viel ''Hippie''…
Au fond de leurs Tripes
Loge la Déesse du Changement...
Qui combat les Périples
Du Bien-Fondé de leurs Parents…
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Ils ont dans leurs Mains
L’Envie de vivre comme Autrefois...
Les Carottes et les petits Pois
Sont ''Made In'' leurs Jardins…
Et les Autres qui continuent
A dire ‘’Oui’’ à tout venant...
L’Habitude est devenue
Hérédité et Testament…
Les Chemins de Prévert
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Dans ton Anti-Univers
Tu joues avec les Mots...
La Médaille a ses Revers
Comme l’Amour a ses Maux…
Calambour-Rage de Crâne
Véri-t'es bien trop Con...
J’ai aimé-moire d’un Ane
J’suis à l’étroit p’tits Cochons…
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Sur les Chemins de Prévert…
Je m’en vais...
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Paroles te mettront en Cage
Si les Feuilles mortes prennent l’Eau...
Ta maison, c’est les Nuages
Quand tu chantes le temps des Noyaux…
Les Rois ont des Machines à calculer
Les Curés sont pour la Quille...
Vaut mieux faire Envie que Pitié
Pour la Lessive en Famille…
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Pater Noster, donnez-nous
Notre Joint quotidien...
Prends la Vie par le Bambou
Tarzan, dans la Jungle, le fait bien…
Un Clown dans un cirque sérieux
Absurde, n’est-il pas...
Si vous regardez dans vos Yeux
Vous y trouverez Barbara…
A m n i s t i e
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Quand l’Homme de Kiev
pourrit dans cellule
Crachas reliefs
Brossages de testicules…
Quand l’Habit vert
Bleuâtre au ciré noir
Se désaltère
Du Sang de ma Mémoire…
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Quand des Colonels
Armés de pauvres Etres humains..
Saluent les Ailes
De rapaces hitlériens…
Quand un Fétiche
Vient te montrer du Doigt...
Et qu’une Affiche
Réclame justice pour toi….
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Alors, je crie Amnistie…
Alors, je pleure Amnistie...
Alors, j’oublie Amnistie…
Alors, j’oublie un peu ma Vie…
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Quand au mois de Mai
Se dressent des Barricades...
Y a plus de ‘’Mais’’
Quand on parle aux Grenades…
Quand tes Frontières
Ou ta Couleur de Peau...
Te rendent si fier
Face à ton vieux Drapeau…
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Quand le Vainqueur
Fait subir au Perdant...
Ses sautes d’Humeur
Son vague Tempérament…
Quand l’Etoile jaune
N’a plus que quelques Rameaux...
Pour subir le Trône
De xénophobes héros…
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Quand un Coup de Feu
Vient déchirer la Nuit...
Où des Hommes-Dieux
Décident de ta vie…
Quand les Barbelés
Croisent aux confins de la Honte...
Les Pyjamas rayés
D’Injustes ''laissés pour Compte''…
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Quand la Lumière
Qui parvient au travers de Chaînes...
Vient frôler ta Colère
Et contenir ta Haine…
Quand une Bougie,
Faible lueur d’Espoir,
Brille en dépit
Des Coups de Bottines noires….
Anti Ode à Dada
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Caché derrière toutes ses Médailles
Qu’il s’est lui-même appropriées...
Le Roi-Bourreau mène son Bétail
Vers la Fabrique de Crânes bourrés…
Le Sang a fait de Kampala
Son plus habile Territoire...
Son chef d’Orchestre Amin Dada
A pour Baguette un Fusil noir…
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Les Fachos sont de retour
Jusque dans nos Chaumières
Les Fachos sont de retour
Téhéran... c’était hier…(*)
(*) selon l'actualité….)
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Les Evèques deviennent des Martyrs
Des habitués au Cachot...
Penser ce que vous avez à dire
Mais ne le ''pensez'' pas trop haut…
Le Roi a gagné au Basket
Contre une équipe de ‘’Manchots’’
On mène les morts à la Brouette
Vers le restaurant des Crocos…
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Les Coups, la Matraque et la Trique
Sont Mamelles de l’Ouganda...
Et les dessous de sa Politique
Se trouvent dans le Pantalon du Roi…
La Justice est l’affaire d’un Homme
Auquel la Conscience joue des ''Tours''...
Pas besoin d’Assurance-Omnium
Il décide à l’humeur du jour…
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Chantons donc pour un Détraqué
Sans ménager tous nos Propos...
Y en a qui prient la Croix gammée
Et se suicident pour un Drapeau…
Avant que la Vie tu ne désertes
Remue le Rasoir dans la Plaie...
Plus tu malaxeras la ''Merde''
Et, bien sûr, plus cela sentira ''mauvais'' …